mardi 30 octobre 2007

Pour un sourire d’enfant



C’est le nom d’une ONG magnifique qui s’occupe des enfants de la décharge de Phnom Penh.

Des familles fuient les campagnes pendant les famines et viennent vivre et travailler sur la décharge pour survivre. 400 à 500 personnes, dont beaucoup d’enfants, y travaillent dans des conditions terribles. Ils éventrent les sacs en évitant les camions et engins, pour récupérer l’aluminium, le plastique ou les sacs de riz qu’ils revendent au kilo aux Vietnamiens pour des sommes dérisoires. L’atmosphère est irrespirable, les accidents sont nombreux, triste…

PSE recense les enfants qui travaillent sur la décharge et les scolarise. L’ONG a acquis le statut officiel de lycée et a mis en place de nombreuses formations professionnelles (restauration, vente, mécanique, secrétariat, etc.). L’une des raisons de la création du CIST était de répondre au besoin de PSE qui souhaitait fournir des débouchés à ses enfants au-delà du bac. Les enfants de PSE qui possèdent le niveau minimum requis pour entrer au CIST sont pris en priorité.

Heureusement, on ne croise pas que des enfants qui travaillent à la décharge, on en voit partout qui jouent dans les rues, qui gambadent au milieu des motos et des 4x4, qui travaillent aussi : serveurs, laveur de voiture, vendeurs ambulant en ville, dans les rizières à la campagne. A la campagne, on est accueilli à chaque hameau par des salves de « hello !», « hello !», « hello !», c’est super marrant.

1 commentaire:

ebolavir a dit…

De la part de Pierre.

La récup. A Tianjin aussi des gens qui viennent en général de la campagne récupèrent le papier-carton, le plastique, les métaux, les bouteilles, dans les poubelles des particuliers. Le plus souvent des jeunes. C'est un métier ouvert à ceux qui arrivent, moins dur que les chantiers et moins astreignant que les usines. Ce n'est pas aussi précaire qu'au Cambodge. Ils achètent (pas cher) aux ménagères ce qu'elles mettent de côté et trient les poubelles en bas des immeubles. Ensuite ils vendent le produit trié à des grossistes en récup installés dans chaque quartier. Le grossiste loue des triporteurs à ceux qui n'en ont pas à eux.
Pour la scolarité, pas d'école gratuite pour ceux qui ne sont pas domiciliés dans la ville. Et là le problème n'est pas à la taille des ONG. D'ailleurs les étrangers n'ont pas le droit d'opérer en Chine.
A plus tard. Ca m'intéresse beaucoup de vous lire.