jeudi 31 juillet 2008

Acte II : Après l’effort, le réconfort


Ce post fait suite à « moto, boulot, dodo » publié il y a quelques mois…

On nous reproche souvent de ne pas publier assez de messages… mais que voulez-vous… On bosse !!! Ne vous inquiétez pas : on se repose aussi quand on ne travaille pas ou qu’on ne voyage pas. Et Phnom Penh offre pour cela de multiples opportunités.

Les resto
Comme beaucoup de Cambodgiens de Phnom Penh, on mange rarement à la maison (sauf quand on a des gens chez nous comme sur la photo). On profite des nombreuses échoppes et restaurants de la ville. C’est très convivial et donne la possibilité aux gens de se retrouver après le boulot. On est devenus fans des pierrades (de fruits de mer et de viande), des soupes vietnamiennes, des bo-buns, des jus de fruits frais…





Diner au marché Orussey



Marre de manger du riz : pas de problème, il existe à Phnom Penh toutes sortes de restaurants français, coréens, italiens, espagnols, grecs… Mais, finalement, après 10 mois de vie au Cambodge, on s’est bien acclimaté au régime asiatique.




Sports
Trois possibilités s’offraient à nous :
- ne pas faire de sport (la plus évidente, diraient certains)
- faire du sport en adoptant la technique khmère (cf. poste « Moto, boulot, dodo »).
- pratiquer une activité régulière et intensive. Pas forcément évident avec la chaleur ambiante. C’est pourtant la solution qu’on a choisie, avec quelques arrangements quand même pour rendre le sport moins contraignant.

La piscine :


Le stade olympique :

Tous les soirs, du lundi au dimanche, beaucoup de Phnom Penhois se retrouvent au stade olympique, haut lieu de l’aérobic. L’ambiance y est exceptionnelle car 17 heures, c’est l’heure du jour où la lumière est la plus belle ; Pas besoin de s’inscrire pour suivre les cours : Arrivé sur le stade, on choisit son professeur (en fonction de la musique et de l’intensivité du cours), et on se lance pour une heure de folie d’aérobic. On paie le cours à la fin de l’heure (environ 0, 15 USD).


Sorties
A première vue, Phnom Penh n’est pas la reine de la nuit et pourtant en cherchant bien…

- une journée de boulot se termine assez facilement dans un « beergarden » : on y va entre hommes pour manger et « taper les verres » (on trinque, on boit cul sec et on recommence). Pendant ce temps, de charmantes hôtesses remplissent nos verres rapidement vides et nous font la conversation (en khmer uniquement). Le tout sous fond de musique cambodgienne des années 60. La suite logique est de finir la soirée dans un karaoké : on chante, on danse, on mange, on tape les verres dans une salle privée. Là aussi, on y va entre hommes et la coutume veut qu’il y ait une hôtesse par personne. Ce mode de sortie est un peu déroutant (voire choquant) pour nous autres occidentaux mais qu’est ce qu’on rigole…

Malheureusement, ces festivités ne sont réservées qu’aux hommes ; très peu de femmes cambodgiennes sortent le soir ; tradition, tradition….

- Heureusement, il existe beaucoup de bars où on peut se retrouver le soir (hommes et femmes mélangés) sans que la femme ne passe pour une « hôtesse »…. Ces bars sont surtout fréquentés par des « Barangs » (français littéralement et étrangers par extension en khmer) et des Cambogiens imprégnés de culture occidentale.